LE PARTENARIAT

Le partenariat s’inscrit dans une politique nationale et sous régionale de développement économique et social qui permettent et rendent possible l’amélioration des conditions de vie des populations et leur bien-être par : le développement et la diffusion d’innovations sociales, technologiques, le partage et la solidarité.
Son évolution entre les acteurs sociaux et la Fondation Atef Omaïs sera guidé par les principes fondamentaux que sont l’indépendance et la souveraineté des Etats, la maîtrise de leur destin par les intéressés et la responsabilité commune, ainsi que le respect des droits de l’homme, des principes démocratiques, de l’Etat de droit, et le droit au développement.
Il sera en outre régit par :
i) un renforcement du dialogue entre les parties prenantes, la cogestion et coresponsabilité dans le cadre du programme qui nous lie ;
ii) le partage des charges et la responsabilité mutuelle ;
iii) la solidarité et la confiance mutuelle, l’égalité et la justice, la sécurité des communautés et des personnes ;
iv) le respect des droits internationaux et des accords et conventions entre les parties, l’égalité des sexes et la non discrimination et en particulier une approche à long terme. Par faciliter et promouvoir un partenariat axé sur les personnes, ambitieuse et disposant d’une large assise, la Fatom fera un plaidoyer auprès des institutionnels et gouvernements afin qu’ils habilitent au mieux les acteurs non étatiques (secteur privé, société civile) à jouer un rôle encore plus actif dans les processus de développement, de consolidation de la démocratie, de prévention des conflits et surtout de reconstruction après un conflit et à créer les conditions qui permettront à ces acteurs de s’acquitter de cette mission. Cela passe par des approches globales, par la définition et la mise en œuvre commune d’un cadre permanent d’information, de participation et de mobilisation du plus large éventail d’acteurs, d’un accès plus important de la société civile aux partenariats financiers public-privé et à leurs retombées sociales. Pour cela, il faut :

- Tirer les leçons des expériences et enseignements positifs entre les acteurs sociaux résultant de l’application dans les domaines qui sont les nôtres, de mécanismes et d’instruments efficaces et tirer les enseignements des lacunes.
- Promouvoir une connaissance mutuelle plus précise pour remplacer les images dominées par les stéréotypes négatifs qui ne tiennent pas compte des évolutions positives observées intervenues ;
- Encourager la coopération mutuelle entre les acteurs et promouvoir une utilisation meilleure et plus systématique de nos héritages culturels et de nos diversités ainsi que des richesses, créativités et potentiels qui existent.
- Œuvrer ensemble à l’adaptation progressive des politiques et cadres juridique et financier pertinents, répondant aux principes du développement durable et des droits humains et encouragent les réponses citoyennes. Une considération particulière sera accordée par la Fatom au plaidoyer et notamment la mise en œuvre d’une défiscalisation sur le don plus large et ambitieuse, de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les femmes, la Paix et la sécurité et, de la résolution 1612 du même Conseil sur les enfants dans les conflits armés.

La fatom contribuera donc à promouvoir le dynamisme de la société civile et son indépendance, ainsi qu’un dialogue systématique par un plaidoyer entre elle et, les pouvoirs publics à tous les niveaux. La communication et la diffusion de l’information, le suivi et l’évaluation des programmes et la recherche de financement sont donc les pierres angulaires de la réussite. La promotion de la diffusion et l’échange de bonnes pratiques dans le domaine des TIC ainsi que des partenariats publics-privés réussis et orientés vers le social notamment en instaurant des contacts constants avec les chambres de commerces, les entreprises et les Institutions Internationales, en reliant les initiatives locales, aux cadres et réseaux existants à l’échelon national, sous régional, régional et mondial par le biais de nos réseaux d’intelligences numériques, en élaborant des initiatives appropriées dans le domaine des compétences et de la culture numériques pour soutenir le développement de contenus et d’applications numériques locaux(municipalités et autres collectivités locales) ayant un impact socio-économique élevé dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’emploi, de la Culture, du Tourisme et de l’Environnement contribuerons à réaliser plus rapidement les OMD.

In fine, il s’agit de faire évoluer la notion même du partenariat public-privé défini comme un arrangement contractuel entre un partenaire privé et une organisation gouvernementale avec en retour non pas que la seule partie privée reçoive une rémunération, mais qu’une partie de cette dernière, qui provient principalement des tarifs des services ou droits d’usage ou du budget public ou d’une combinaison des deux, soit prélevée afin d’être reversée à l’investissement visant à améliorer les services sociaux de base. Sur la base de ce qui précède, la Fondation ATEF OMAIS souhaite mener un partenariat actif avec les initiateurs des projets (ceux bénéficiant de partenariats public-privé, ceux, et notamment les privés à savoir les entreprises souhaitant investir dans le social) qu’elle retient. Son intervention peut prendre différentes formes et fait d’elle :

- Un opérateur de projets : conception, coordination et évaluation des projets gérés conjointement par la Fatom et un ou plusieurs partenaires locaux ;
- Un financeur de projets : mise à disposition des fonds par des entreprises ou des donateurs pour le financement de projets aux niveaux : national et sous-régional ;
- Un fédérateur d’initiatives : actions cofinancées en partenariat avec d’autres partenaires et acteurs sociaux ;
- Un acteur de la mobilisation interne : mise à disposition des compétences des bénéficiaires des structures partenaires autour de projets de co-développement ;
- Un gestionnaire des dons collectés : appel à la générosité des acteurs sociaux et au volontariat, bénévolat autour de projets clairement identifiés.

Nos régions