La commune de jacqueville est peuplée d'Alladians, d'Ahizi ou "pèpèhiri" et d'Akouris ou "Avikam".
Les Alladians originaire du pays Ashanti seraient venus dans leur pays actuel à une époque antérieure à celle de la première migration des Baoulés. Leur arrivée remonte vrais-semblablement au 16è siècle. Ils sont repartis en 16 gros villages sur le long du cordon littoral à savoir:
Abréby, Woua, Mingogninin, Sassako, Avagou, Akrou, Adoumangan, Djacé, M'koa (jacqueville), Ahua, Bobo Ladja( Grand-Jack), Adjué, Adjacoutié, M'Bokrou, Bahuama et Addah.
Les Ahizis seraient originaires de l'ouest de la Côte d'Ivoire. Six villages occupent seulement le côté Sud de la région lagunaire et font partie de la population communale se sont:
Bapo, Taboth, Koko, Attoutou-B, Tiémien, et Téfrédji.
Les Akouris ou "Avikam" occupent quand à eux l'extrême ouest de jacqueville. Tous sont originaires du pays Ashanti et se situent précisement à proximité de la Préfecture de Grand-Lahou. Ce sont:
Adéssé, Avadivry, Niangoussou, Kraffi et 4 autres villages enclavés sur l'île Deblay à savoir:
Kouvé, Gbéhiri, Taboutou, et Ezahon
Selon leurs sources orales, la plus grande partie des Alladians et des Avikam forme à l'origine un même peuple parlant la même langue : l'aûro.
Partis dès la première moitié du 17è siècle de Nantrè, dans le pays ashanti, ils prennent la direction de l'ouest, atteignent Agouvry, dans l'actuel pays Mbatto, pousse jusqu'à Ebra, puis Abreby.
A l'éclatement d'Abreby, un premier groupe qui contribuera à la création de la population Mbatto, se détache et se dirige vers Akradio en territoire Adjoukrou. Les émigrés de Lozoua vont à l'île Boulay, d'où les Ebriés les chassent dans la deuxième moitié du 18è siècle. Ils s'installent près de Petit-Bassam. Quelques éléments s'en détachent plus tard pour fonder Audois. D'Abreby, le reste des occupants va occuper Avadivry. C'est de leur sein que part le noyau Avikam.
Les futurs Alladians vont quant à eux s'établir à Nnadja ou Grand-Jacques, d'où quelques groupes partent vers l'Est pour créer Avagou et Mkwa (Jacqueville). Quittant Avagou, d'autres fondent plus à l'Est Lobotchama et un autre Abreby.
Selon le recensement général de la population de 2014 la population de Jacqueville est de 28 911 Habitants repartis comme suite:
ATTOUTOU: 12 269 HABITANTS
JACQUEVILLE: 16 642 HABITANTS
Jacqueville, autre cité balnéaire jusque là à l’écart de la grande affluence du week-end, isolée, enclavée parce que d’accès difficile. Le pays des « 3A « devient aujourd’hui une attraction importante pour les abidjanais. Le pont, achevé en 2014 met Jacqueville à 30 minutes d’Abidjan. Son magnifique site allie mer, lagune et lac.
Situé à 60 km à l’ouest d’Abidjan, Jacqueville a été érigé en commune en 1980. Sa population est estimée à 46 000 habitants. Avec la percée du canal de Vridi en 1951, Jacqueville s’est trouvée coupé de l’extérieur et est devenu une presqu’il avec l’embouchure de Grand-Lahou. Pendant la période coloniale, les jack-jack ont joué un rôle important en tant qu’intermédiaires commerciaux avec les britanniques puis avec les français.
Jacqueville est l’une des grandes zones pétrolifères et gazeuses de Côte d’Ivoire exploitée par FOXTROT, CNR, DEVON.
Jacqueville, c’est aussi la ville de personnalités célèbres que sont Philippe Yacé, compagnon de lutte du président Félix Houphouët-Boigny et premier président de l’Assemblée Nationale, Joachim Bony, actuel directeur de la Fondation pour la recherche de la paix et Henriette Dagri Diabaté, enseignant-chercheur émérite, actuelle Grande Chancelière de la République.
L’extension d’Abidjan atteint Jacqueville par Yopougon. Le pont désenclave véritablement Jacqueville qui entrera peu à peu dans l’agglomération abidjanaise. Les concentrations humaines sont de plus en plus denses le long de l’axe Abidjan-Dabou, axe qui conduit à Jacqueville. Comme Bassam, bientôt, on travaillera à Abidjan et on rentrera vivre à Jacqueville.