LA VILLE D'AGBOVILLE

Présentation de la commune



I-Présentation générale

-Commune d'Agboville

- Région de l’Agnéby-Tiassa

-Population: 95 093 habitant

-Superficie: 11 300 km2

-Situation: Cette Commune est située à 79 kilomètres de route bitumée d’Abidjan et à 57 kilomètres del’autoroute Abidjan – Yamoussoukro. Elle est également desservie par le chemin de fer Abidjan – Ouagadougou.

II-Historique

La commune d’Agboville est arrosée de l’est à l’ouest pat le fleuve Agneby, communément appelé « agbo » par déformation de « ogbo » d’où l’origine du nom OGBOGBA (Agboville en langue abbey) donné à cette cité.

III-Economie

-Atouts économiques et industriels: Ces atouts se trouvent dans les domaines de l’hôtellerie, de l’industrie, de l’agriculture, du bois, des minerais, du transport, du tourisme, des services et du commerce. En effet la situation géographique de la Commune par rapport à Abidjan et Yamoussokro, ses énormes potentialités tant humaines que naturelles constituent des atouts certains pour suppléer Abidjan qui est saturé (Zone industrielle, zone commerciale).

Secteur primaire: L'agriculture est dynamique et prospère par la force des coopératives de paysans. Elle est basée sur les cultures du café, du cacao, de l’igname, de la banane plantain et poyo, de l’ananas, des cultures maraichères, des plantes et fleurs tropicales mais aussi du riz, du maïs qui sont d’apparition récente. L' industrie est en crise. En effet l’usine de COTIVO (Compagnie Cotonnière) depuis 2005 et les rares scieries exerçant dans le bois sont fermées. L'exploitation forestière se focalise sur le bois destiné à l’exploitation des bois de grumes à partir du port d’Abidjan. La transformation sur place reste un réseau pieux. Presque toutes les scieries sont fermées, ce qui créé un manque à gagner en termes d’emplois. Au niveau de l'activité minière, le sous-sol de la Commune regorge d’importante quantité d’or exploitée dans l’informel. L’exploitation de l’or dans la Commune continue d’attendre des investissements pour booster l’économie de la Commune.

-Secteur secondaire: L’introduction récente de l’hévéaculture, du soja, du palmier à huile et de la cola ouvre des perspectives implantation d’usines de caoutchouc ou d’huile de palm ou de soja En dehors de l’or dont l’exploitation est encore traditionnelle, aucune prospection n’a jusque là révélé de découverte d’autres minerais. L'artisanat est peu développé dans la Commune parce que abandonnée par les populations malgré l’existence d’une maison de l’artisanat.

-Seucteur tertiaire: Le commerce est peu développé ce secteur est dominé par les ressortissants des pays de la CEDEAO, les libanais, les Syriens. On notera quelques grands magasins et un nombre important de petits détaillants.

Banques : Il s’agit de la banque Atlantique, de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (CNCE).

Opportunités et secteur porteur: Du fait de sa position géographique et de sa proximité avec Abidjan, la Commune d’Agboville reste une opportunité d’affaires dans les secteurs du vivrier, du transport, de l’hôtellerie et du commerce qui demeurent des secteurs porteurs.

Perspectives: Le développement de l’agriculture, l’introduction de l’hévéaculture, du palmier à huile et de la cola ouvrent des perspectives nouvelles d’implantations d’usines agro-industrielles. Il en est de même du déficit en réceptifs hôteliers qui constitue une véritable opportunité par les investisseurs.Cependant le démarrage de la COTIVO reste l’atout majeur dans la relance des affaires dans la Commune d’Agboville.

Histoire et division administrative

Lors de la colonisation de la Côte d’Ivoire, la résistance des Abés aux colons français a été la plus farouche, en particulier à cause du tracé du chemin de fer Abidjan-Niger. La ville de Rubino qui porte le nom de l’un des officiers français en est le parfait témoignage.

Agboville est l’une rare ville créée par les colons après leur évacuation du village d’Ery Makouguié à cause l’épidémie de malaria. Rapidement cette pétite cité dévient le principal poste militaire du canton Abbey. 1916, chef lieu du cercle de l’Agnéby qui renferme le subdivision d’Agboville et d’Adzopé. Le Syndicat Agricole Africain est né à Agboville.

Sa population est organisée en cantons. Ainsi nous distinguons selon l’aire ethnoculturelle 5 cantons dont le canton Morié, le canton Tchoff, le canton Koss, le canton Abè-Vé et le canton Krobou. Bénéficiant de la présence de la voie ferrée, Agboville devient très vite une importante place économique car toutes les charges coloniales y étaient regroupées.
En 1944, le syndicat agricole africain y fut créé précisément dans les campements agricoles d’Anoma sur la voie d’Agboville – Tiassalé. En 1953, Agboville devient commune de moyen exercice. À l’indépendance en 1961, elle devient sous préfecture et préfecture en 1968. En 1975 puis 1980 deux nouvelles sous-préfectures sont créées dans le ressort : sous-préfecture de Rubino et celle d’Azaguié.

En 1980, la ville est érigée en commune de pleine exercice avec pour premier maire élu Léonard Offoumou Yapo. En 1985, les villes de Rubino et d’Azaguié sont également érigées en commune. En 1997, lors de la tournée présidentielle effectuée par le président d’alors Henri Konan Bédié, d’autres localités furent érigées en sous-préfecture, à savoir Grand-Morié, Céchi et Oress-Krobou.



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